Namibie (2ème partie)

Je quitte après trois jours le lodge luxueux où j’ai été gentiment invité. Je suis reposé et mes sacoches sont pleines de nourriture. Je pars à présent dans le désert où le prochain supermarché se trouve à 15 jours. Mon stock se résume au plus compact possible : riz, spaghetti, bouillon cube, oignons, ails, porridge, boîtes de conserve, biscuits et beurre de cacahuète. Pas très glamour, mais ça me nourrira sans prendre trop de place.
En ce qui concerne l’eau, c’est physiquement impossible pour moi de transporter une telle quantité qui me permettra de traverser le désert en autonomie. Un litre d’eau représente un kilo, s’il fait chaud je peux en consommer facile 10 litres par jour, plus celle utilisée pour cuisiner, la douche on oublie. Sur le chemin il y aura peu de ravitaillement. Ainsi, je compte sur la générosité des touristes en 4×4. Ils fréquentent beaucoup la Namibie en cette saison.

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Zambie

On me pose souvent la question sur l’obtention des visas en Afrique. Pour ma part je n’ai pas eu besoin de les faire depuis la France. Jusqu’à présent je me rendais dans l’ambassade du pays suivant dans le pays où je me trouvais actuellement (par exemple celle de Tanzanie au Kenya). Ici en Zambie, le visa se fait facilement à la frontière. Un billet de 50 dollars suivit de quelques minutes d’attente et mon passeport est recouvert d’un nouvel autocollant, ainsi qu’un tampon m’offrant trois mois pour fouler de nouvelles terres.
En réalité, mon passage sera bref. Je ne pensais même pas traverser ce pays. Au début, mes projets étaient de descendre vers l’Afrique du Sud par le Mozambique et le Zimbabwe. En Tanzanie, un voyageur m’a vendu du rêve en me parlant de la Namibie. Après quelques recherches, c’était décidé, je partais cap à l’ouest rejoindre le désert du Namib se jetant dans l’océan Atlantique.

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Tanzanie

Le 13 décembre 2015 je passe en compagnie de Jordi (Lost in the World) la frontière Tanzanienne au pied du Kilimandjaro.

D’Europe, nous avons des clichés sur le reste du monde et surtout sur l’Afrique. On s’imagine que ce continent n’est qu’un grand désert aride et plat habité par des tribus au mode de vie ancestral. On pense aussi que les passages de frontière sont de vrais bordels. Alors que non pas du tout ! En quelques minutes nous passons du Kenya à la Tanzanie et dérouté est Jordi de voir la pluie presque depuis son départ. Autour de nous tout est vert et vallonné.

Tanzanie

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Kenya

Si vous avez lu mon aventure éthiopienne, vous vous en doutez sûrement que j’étais impatient d’arriver au Kenya.

Directement je vois le changement, les Kényans sont plus discrets, moins arrogants. Quoi qu’ici à Moyale, la ville frontière, les Éthiopiens sont toujours très présents. En effet la frontière est une vraie passoire, personne ne contrôle personne.
Arrivé à 14h00, je dois attendre une demi-heure les officiers de douanes partis en pause-déjeuner. Je sympathise avec une femme militaire qui fait la garde. Elle très rigolote et on passe un bon moment. J’apprends avec elle les bases du swahili même si ici on parle officiellement l’anglais, mais j’aime bien apprendre les langues locales.

B
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Égypte

Après une Israël très occidentale nous voilà à présent bien au Moyen-Orient ! Les officiers de police Égyptiens tout en blanc nous accueillent avec un « Welcome to Egypt ! ». Ces trois mots qui nous colleront aux baskets jusqu’à notre sortie du pays.

Le paragraphe qui suit est surtout dédié aux éventuels voyageurs venant d’Israël et souhaitant entrer au Soudan en passant par l’Égypte.
En effet n’importe quelle trace d’un quelconque passage en Israël sur votre passeport éliminera directement vos chances d’entrer au Soudan. Il faut donc vous assurer dès le début d’obtenir votre tampon d’entrée Israélien sur une feuille volante. Le problème ensuite est que si vous entrez en Égypte par Taba (ville frontière), l’ambassade soudanaise en déduira que vous étiez en Israël.
Il existe alors deux solutions si vous écartez le passage en avion et que vous êtes européen. Une est onéreuse, l’autre moins mais plus risquée.
La première consiste à faire un crochet par la Jordanie et prendre un bateau pour traverser la pointe nord de la mer Rouge et arriver à Nueiba. Il faut donc payer le visa d’entrée en Jordanie et le bateau.
Cette option étant hors budget pour moi j’ai décidé de tenter quelque chose de plus risqué. Étant européen et Français j’ai la chance de pouvoir entrer sur le territoire égyptien à la seule présentation de ma carte d’identité. Au Sinaï il n’y a même pas besoin de visa si vous restez moins de quinze jours. J’obtiens après de longues discussions mon tampon d’entrée sur un papier à part. Heureusement je n’ai pas fait l’erreur de faire l’extension du visa sur place. Je prends le risque de le faire dans le sud de la péninsule à Sharm el-Sheikh. On verra comment ça se passera…

Egypte

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Chypre et bateau-stop

Toujours à Selifke (Turquie), nous avons encore une journée à patienter avant de prendre le bateau de nuit vers Chypre.

L’embarquement sera assez long. Une fois les contrôles passés nous sommes totalement laissés au dépourvu. Nous rentrons par la même entrée que les camions. Ensuite il faut trouver son chemin dans ce labyrinthe de couloirs et d’escaliers. On se perd et on est loin d’être les seuls. De la visite des machines aux cabines du personnel en passant par les cuisines.
Les connaisseurs se sont rendus directement dans la salle de réception climatisée qu’on trouve finalement bondée et bruyante. Impossible de rester là il faut trouver une autre solution. Dehors, hors de question, il fait beaucoup trop chaud pour l’instant et il fera trop froid au large.
Je trouve enfin l’endroit parfait. Il y a une petite salle cinéma avec des sièges confortables et la clim. Peut-être le seul endroit du ferry où le maître mot est « Silence ».
Nous arrivons au petit matin après une nuit plus confortable que je m’attendais. La suite l’est moins. Seuls deux officiers des douanes sont présents pour contrôler et tamponner les passeports de plusieurs centaines de passagers… La gruge est activité courante et j’aime autant vous dire que ça dure une plombe !

Chypre

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Turquie (2ème partie)

Quand les gens nous croisent sur le bord de la route, une question récurrente est de connaître notre direction. Depuis la France nous répondions que nous allions vers l’est, la Turquie. Maintenant qu’on y est nous répondons plein sud vers l’Afrique ! Attention, pas de précipitation, il y a encore quelques aventures avant d’y arriver.

Après avoir accompagnés Dilek à l’auto-gare, Thomas, Marcelo et moi partons tout droit dans les montagnes afin de rejoindre Ankara d’ici quelques jours. Il fait toujours aussi chaud mais l’altitude nous donne un peu de douceur. Nous nous réveillons tous les matins dans la fraîcheur et l’humidité. Alors dès qu’on a l’occasion nous essayons de trouver un abri, une cabane ou une maison en construction par exemple.
Des fontaines bordent les routes mais n’ont pas l’air toujours potable. Parfois l’eau qui en sort est de couleur douteuse. C’est bon signe si elle est marron ?

Turquie 2

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Turquie (1ère partie)

Comme nous l’avions fait entre l’Italie et la Croatie nous nous réveillerons cette fois-ci en Bulgarie, déjeunons en Grèce et bivouaquons en Turquie. Nous avions fait le choix de traverser la Bulgarie plutôt que la Grèce puisqu’il fallait faire le choix entre les deux mais surtout parce qu’on avait seulement la carte de la Bulgarie…

L’entrée en Turquie est marquée par deux couleurs. Le rouge turc accompagné de son croissant de lune qui se trouvent partout et le vert des militaires massivement présents à la frontière. On nous fait ouvrir les sacoches mais par chance nous n’avons pas à les vider.

Turquie 1

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