On me pose souvent la question sur l’obtention des visas en Afrique. Pour ma part je n’ai pas eu besoin de les faire depuis la France. Jusqu’à présent je me rendais dans l’ambassade du pays suivant dans le pays où je me trouvais actuellement (par exemple celle de Tanzanie au Kenya). Ici en Zambie, le visa se fait facilement à la frontière. Un billet de 50 dollars suivit de quelques minutes d’attente et mon passeport est recouvert d’un nouvel autocollant, ainsi qu’un tampon m’offrant trois mois pour fouler de nouvelles terres.
En réalité, mon passage sera bref. Je ne pensais même pas traverser ce pays. Au début, mes projets étaient de descendre vers l’Afrique du Sud par le Mozambique et le Zimbabwe. En Tanzanie, un voyageur m’a vendu du rêve en me parlant de la Namibie. Après quelques recherches, c’était décidé, je partais cap à l’ouest rejoindre le désert du Namib se jetant dans l’océan Atlantique.
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Malawi
C’est avec une idée un peu farfelue que j’entre dans un nouveau pays, vous l’aurez deviné avec le titre, je parle du Malawi. Comme d’habitude je vais essayer de vous le faire découvrir avec mon regard de voyageur perché, sur une selle… quoique non cette fois-ci j’ai une nouvelle idée !
Ethiopie
C’est avec un pincement au cœur que je passe la frontière du Soudan à l’Ethiopie. Depuis quelques jours je me prépare mentalement à entrer dans ce nouveau pays. En effet toutes les expériences que j’ai pu entendre de cyclo-voyageurs à propos de l’Ethiopie ne donnaient pas envie de la visiter. Jets de pierres, insultes, mendicités… Il ne me faudra pas beaucoup de temps pour vivre mes premières expériences désagréables.
Dès mon entrée je me sens mal à l’aise. Metema la ville frontière est un lieu de débauche remplie de bordels et de discothèques où l’alcool coule à flots, ce qui contrastent avec la pudeur de leur pays voisin.
Je vous conseille à chaque fois de vous renseigner sur les taux de change avant de passer dans un autre pays. Ici on n’échange pas son argent dans une banque. Des hommes sont là, des liasses de billets plein les poches à l’affût d’un touriste à arnaquer. Ils vous proposent toujours le « meilleur taux », mais ce qu’ils ne savent pas c’est qu’ils ont affaire à plus malin. Ma stratégie est la patiente, dans le prochain village j’arrive en discutant à trouver un meilleur compromis.
Je n’ai même pas fait 10 kilomètres que je peux déjà constater une énorme différence avec le Soudan. L’Ethiopie est plus pauvre, pas de voitures sur les routes mais des gens partout, oui partout ! Après le Nigéria, l’Ethiopie est le pays d’Afrique le plus dense et je vais en faire l’expérience.
Chypre et bateau-stop
Toujours à Selifke (Turquie), nous avons encore une journée à patienter avant de prendre le bateau de nuit vers Chypre.
L’embarquement sera assez long. Une fois les contrôles passés nous sommes totalement laissés au dépourvu. Nous rentrons par la même entrée que les camions. Ensuite il faut trouver son chemin dans ce labyrinthe de couloirs et d’escaliers. On se perd et on est loin d’être les seuls. De la visite des machines aux cabines du personnel en passant par les cuisines.
Les connaisseurs se sont rendus directement dans la salle de réception climatisée qu’on trouve finalement bondée et bruyante. Impossible de rester là il faut trouver une autre solution. Dehors, hors de question, il fait beaucoup trop chaud pour l’instant et il fera trop froid au large.
Je trouve enfin l’endroit parfait. Il y a une petite salle cinéma avec des sièges confortables et la clim. Peut-être le seul endroit du ferry où le maître mot est « Silence ».
Nous arrivons au petit matin après une nuit plus confortable que je m’attendais. La suite l’est moins. Seuls deux officiers des douanes sont présents pour contrôler et tamponner les passeports de plusieurs centaines de passagers… La gruge est activité courante et j’aime autant vous dire que ça dure une plombe !
La Bulgarie
Pour une fois le passage entre deux frontières n’est pas marqué directement. Les paysages et habitations changeront seulement au bout d’une centaine de kilomètres.
À Petriç nous retrouvons un petit bout de l’Europe occidentale : Lidl… Quand on rentre dans le magasin, à part quelques produits locaux, nous avons l’impression de se retrouver en France. Tout est agencé de la même manière.